Le Salon "Sandwich & Snack Show" se veut un dénicheur de
tendances. L’édition 2013 des 20 et 21 mars à Paris-Porte de Versailles a mis en
évidence plusieurs éléments importants.
4 mouvements majeurs ont été décelés cette année :
- une demande de produits dont l’origine et la qualité sont « prouvées » (par des labels par
exemple)
- une approche « premium » avec association de saveurs recherchées ou design élaboré
- une quête de solutions repas ludiques et bon marché et enfin
- un besoin de produits permettant de grignoter « sain ».
En parallèle, la « street food », qui n’est rien de plus
qu'une consommation nomade en marchant, est plus que jamais d’actualité.
Mais l’information la plus marquante est l'incroyable
engouement pour la « Vente au comptoir » avec comme produit phare le sandwich,
qui affiche un succès insolent avec 2,105 milliards d’unités vendues en 2012,
pour un chiffre d’affaires global de 7 milliards d’euros (+ 6,27 % en 2012 vs
2011).
Le prix moyen d’un sandwich s’élève à 3,34 €, marquant une
hausse de 2,14 % par rapport à 2011.
Ces données sont pleines d’espoir pour les artisans
boulangers, qui ont déjà réussi un tour de force : réaliser presque 11 % de
progression sur les ventes de sandwichs entre 2008 et 2012.
Aujourd'hui, trois modèles de vente ressortent :
- le "minute" qui consiste à préparer au dernier moment et devant le client
- le "sur-mesure", c'est le consommateur qui choisit une base et l’agrémente
- le "prêt-à-manger", il s'agit d'une offre prête à consommer, c'est l'offre qui est économiquement la
plus viable pour le professionnel
Les deux critères qui priment dans la vente à emporter sont
:
- le temps
- le budget
Ces dernières années, les repas ont vu leur durée se réduire
de manière spectaculaire. Cependant, il semblerait qu'aujourd'hui cette chute
s’arrête, comme si les consommateurs estimaient qu’il faut quand même prendre le
temps de manger, équilibré et de manière plus structurée. Le budget consacré
devrait logiquement suivre ce raisonnement.